La flore du Parc des Rapides

Afin de protéger les différents écosystème et de maintenir la biodiversité du Parc des Rapides, Héritage Laurentien s’est engagé à faire de la gestion écologique. Pour ce faire, notre équipe constituée de biologistes, de naturalistes et d’horticulteurs tient un inventaire de chaque plante et de chaque fleur se trouvant dans le parc. Nous sommes donc en mesure d’intervenir rapidement lorsque des changements environnementaux sont observés.

De plus, notre équipe analyse les impacts que la présence humaine a sur les milieux végétal et aquatique. Cette gestion écologique quotidienne permet d’approfondir nos diverses recherches scientifiques sur la flore du Parc des Rapides. Ainsi, pour protéger la flore du Parc des Rapides, nous posons les gestes suivants ;

Aussi, une importante part de notre travail est le contrôle d’espèces exotiques envahissantes (EEE). Bien qu’une espèce puisse être introduite hors de son aire de répartition à la suite de phénomènes naturels, la plupart des introductions sont liées aux activités humaines. En effet, 90% résultent de l’intervention humaine, qu’elle soit volontaire ou non. Les principales causes sont l’horticulture ornementale, le transport commercial et l’introduction pour des fonctions utilitaires.

Contrôle d'espèces exotiques envahissantes

Les impacts écologiques

Les espèces exotiques envahissantes, aussi connues sous le nom d’EEE, ont plusieurs effets néfastes sur l’écologie. En effet, en plus de contribuer à la dégradation des écosystèmes, les EEE engendrent aussi une perte de la richesse, de l’équitabilité et de la variété de la biodiversité. De plus, les espèces exotiques envahissantes forcent les espèces indigènes à migrer en raison de la prédation et de la compétition liées à la recherche de nutriments. Bref, les EEE causent une perte des fonctions des écosystèmes bénéfiques aux humains.

Les impacts socio-économiques

Les coûts associés aux dommages et au contrôle des EEE, à l’échelle mondiale, peuvent aller aussi haut que 5% du produit intérieur brut (PIB) du monde : pour vous mettre en perspective, en date de 2020, le PIB de la Terre était de 84,71 billions USD. 5% de ce montant équivaut à près de 4,2 billions USD. Aussi, chaque année au Canada, la réparation des dommages causés par les EEE coûte 7,5 milliards de dollars. En plus de menacer notre écosystème, les EEE menacent aussi notre santé et celle de nos animaux domestiques.

Les espèces exotiques envahissantes

Pour en savoir plus sur les EEE du Parc des Rapides, cliquez sur les images.

Plantes à ne pas cueillir

Plantes menacées ou vulnérables

Arisème dragon

Attention à ne pas la piétiner ! En savoir plus.

Sanguinaire du Canada​

Si vous en trouvez, il faut nous prévenir ! Elle se trouve généralement sur l’île aux Chèvres. En savoir plus.

Plantes dangereuses

Apocyn à feuilles d'androsème

L’apocyn à feuilles d’androsème a un effet similaire à l’herbe à puce. Il cause une inflammation un peu moins sévère. En savoir plus.

Herbe à poux

L’herbe à poux cause des allergies respiratoires par l’entremise du pollen qu’elle génère. En savoir plus.

Morelle douce-amère

La consommation de baies vertes de morelle douce-amère peut causer de sévères intoxications menant parfois la mort, particulièrement chez les jeunes enfants. En savoir plus.

Herbe à puce (sumac grimpant, sumac vénéneux)

L’herbe à puce cause une douloureuse inflammation de la peau. La réaction peut prendre entre 24 et 48 heures avant de se manifester. En savoir plus.

Berce du Caucase

Le contact avec la sève de la berce du Caucase combiné avec l’exposition à la lumière de rayons ultraviolets naturels ou artificiels cause des lésions à la peau s’apparentant à de graves brulures. En savoir plus.

Ortie

L’ortie cause une sensation de brûlure. Habituellement, la réaction est immédiate et ne dure pas très longtemps, contrairement à l’herbe à puces qui peut continuer de causer des lésions pendant plusieurs semaines. En savoir plus.

Panais sauvage

La réaction allergique à cette plante est une brûlure de premier degré qui peut aussi atteindre le deuxième degré. Les lésions ressemblent à un coup de soleil : rougeur, œdème et cloche d’eau, localisés sur la blessure qui sera alors plutôt chaude, très sensible et douloureuse au toucher. Les symptômes débutent environ 24 heures après un contact avec la plante. En savoir plus.